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Lexique - Génération Laïcité

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Lexique

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Athée :

Personne qui ne croit à l’existence d’aucune divinité.

Un agnostique refuse de se prononcer et émet des doutes sur une existence divine.

Un athée ne croit en aucun pouvoir divin.

Aumônerie :

dans un établissement public (lycée, hôpital, prison…), lieu où le service religieux peut être assuré.

Charte de la laïcité :

La Charte de la laïcité à l’École a été élaborée à l’intention des personnels, des élèves et de l’ensemble de la communauté éducative, présentée en septembre 2013.
Elle doit être affichée dans toutes les écoles et établissements du second degré.

Charte de la laïcité à l'école

Confessionnel :

Confessionnel.le : qui est lié à une religion.
Un repas confessionnel est un repas qui est composé en respectant les règles dictées par une religion (un repas kasher ou hallal par exemple).

Culte :

Ensemble des cérémonies par lesquelles on rend hommage à une divinité, à Dieu, à des êtres divins ou à certaines créatures particulièrement proches de Dieu. Le culte correspond aux manifestations extérieures, aux pratiques d’une religion (le culte catholique, le culte musulman…).

Discrimination :

La discrimination se définit comme une inégalité de traitement fondée sur un critère prohibé par la loi, dans un domaine visé par la loi. Il y a 23 critères de discrimination prohibé par la loi (Code pénal – articles 225-1 et 225-2)

  • l’origine géographique, le nom de famille, le lieu de résidence,
  • l’appartenance ou non-appartenance, réelle ou supposée, à une ethnie ou à une nation déterminée,
  • la langue parlée (autre que le français),
  • le sexe, l’identité de genre,
  • la situation de famille, la grossesse ou la maternité,
  • l’orientation sexuelle, les mœurs,
  • l’apparence physique,
  • l’âge,
  • l’état de santé, le handicap, la perte d’autonomie,
  • les caractéristiques génétiques,
  • la religion, les convictions politiques ou activités syndicales,
  • la précarité de sa situation économique.

Les domaines visés par la loi sont : l’emploi, l’éducation, le logement, le service public et l’accès aux biens et aux services.
Si la discrimination est un terme précis, défini et puni par la loi, elle est tout de même présente dans bien des situations… Dans la cour de ton collège, tu peux presque tous les jours et sans même en avoir conscience en faire les frais, ou bien en être l’initiateur.

Dogmatisme :

Attitude philosophique ou religieuse qui, se fondant sur un dogme, rejette catégoriquement le doute et la critique. Un dogme est un point fondamental et considéré comme incontestable d’une doctrine religieuse. C’est une opinion considérée comme certaine, intangible et imposée comme vérité indiscutable.

Droits fondamentaux :

Les droits fondamentaux sont les droits accordés, sans condition, à chaque individu. Dans une démocratie, ces droits sont garantis et protégés par l’État.

Les droits fondamentaux sont constitués, au sens large, des droits de l’homme et des libertés publiques.

La philosophie des droits de l’homme considère que l’être humain, de par sa seule appartenance à l’espèce humaine, dispose de droits universels (ce sont les même partout dans le monde), indivisibles (ils forment un bloc, on ne peut pas choisir quels droits s’appliquent et quels droits ne s’appliquent pas) et inaliénables (on ne peut pas les abandonner, ils sont constitutifs de la personne humaine).

La Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée le 10 décembre 1948, par l’Assemblée générale des Nations unie énumère les droits de tous les êtres humains, sans exception.

Les libertés publiques sont l’ensemble des libertés individuelles et collectives garantis par l’État. Les libertés ne sont dites publiques que si l’État intervient pour les reconnaitre et les aménager.

Fonction publique :

La fonction publique regroupe toutes les personnes qui travaillent pour l’État, d’une manière ou d’une autre, au niveau national ou au niveau local. Ces personnes sont rémunérées par de l’argent public.

Dans la fonction publique on ne parle pas d’employés ou de salariés, mais d’agents, et parmi ces agents, tous ne sont pas fonctionnaires. Les fonctionnaires ont réussi un concours de la fonction publique et leur situation n’est pas régie par un contrat, seuls la loi et le règlement organisent leur statut. Les autres agents de la fonction publique (contractuels titulaires ou non titulaires, auxiliaires, vacataires) sont soumis à un contrat de droit public.

Laïcité :

La laïcité repose sur trois principes :

  • La liberté de conscience, et celle de manifester ses convictions, dans les limites du respect de l’ordre public.

La laïcité assure aussi bien le droit d’avoir ou ne de pas avoir de religion, d’en changer ou de ne plus en avoir.

La laïcité garantit aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d’expression de leurs convictions.

  • La séparation des institutions publiques et des organisations religieuses.

L’État n’a pas à intervenir dans l’organisation des différentes religions, ni dans la discussion des idées religieuses. Les religions n’ont pas à dicter leurs idées pour les décisions prises par les institutions de l’État (en particulier dans le vote des lois.

  • L’égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions

La loi du 9 décembre 1905 de séparation des Églises et de l’État est un des textes fondateurs de la laïcité en France. Mais des lois concernant la laïcité à l’école avaient été adoptées antérieurement (1881, 1882 et 1886). D’autres textes, lois, règlements, circulaires, arrêts du Conseil d’État, etc. sont venus compléter la loi de 1905 pour préciser ce qu’est la laïcité, ce qu’elle autorise ou interdit.

 

« La laïcité, c’est la liberté d’avoir des convictions et le devoir de les vivre dans le respect de celles des autres. »

 

Vidéo de CoExister sur la laïcité

Interview de Jean-Louis Bianco, président de l’Observatoire de la laïcité.

Liberté de conscience :

La liberté de conscience désigne le choix fait par un individu des valeurs et des principes qui vont conduire sa vie. Elle englobe :

  • la liberté de religion qui désigne le droit fondamental des personnes de choisir et de pratiquer une ou aucune religion ;
  • et la liberté par rapport à la religion (personne ne peut contraint à respecter les dogmes ou les règles d’une religion).

La liberté de conscience est garantie par les pouvoirs publics, en l’absence de trouble à l’ordre public.

Elle figure à l’article 18 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme 1948 :

« Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites. »

Neutralité :

En conséquence de la Loi du 9 décembre 1905, la neutralité de l’État est une composante importante de la laïcité (« la République ne reconnaît ni ne subventionne aucun culte »). Cette neutralité permet de garantir l’égalité : la laïcité impose d’assurer « l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ». Les usagers doivent donc être traités de la même manière quelles que soient leurs convictions.

L’administration et les services publics doivent donner toutes les garanties de leur impartialité et donc de la neutralité, mais doivent aussi en présenter les apparences pour que l’usager ne puisse douter de cette neutralité. En conséquence, les agents du service public, qui incarne la puissance publique, sont soumis à une obligation de neutralité particulièrement stricte. Toute manifestation de convictions religieuses dans le cadre du service est donc interdite et le port de signes religieux l’est aussi, même lorsque les agents ne sont pas en contact avec le public. Par ailleurs, cette neutralité des agents publics ne se limite pas à la religion, et concerne toute conviction politique ou philosophique.

Prosélytisme :

Le prosélytisme désigne l’attitude des personnes qui cherchent à susciter l’adhésion d’autres personnes à leur foi, pour qu’elles deviennent de nouveaux adeptes. Par extension, le prosélytisme désigne le « zèle » déployé afin de rallier des personnes à une doctrine.

Repas de substitution :

Lorsqu’il y a de la viande de porc dans le menu servi, la cantine peut proposer un autre plat, sans porc ou sans viande, qui viendra se substituer (remplacer) au plat contenant du porc et que certains élèves ne peuvent pas manger en raison de leur religion. Le repas de substitution est une possibilité, pas une obligation. Ne pas servir de repas de substitution n’est pas considéré comme une atteinte à la liberté religieuse dans la mesure où le service de cantine est un service facultatif.

Sécurité publique – ordre public :

Il s’agit de l’ensemble des règles obligatoires qui touchent à l’organisation d’un pays, à la sécurité, à la paix publique, à la tranquillité publique, aux droits et aux libertés essentielles de chaque individu.

Services publics :

Un service public est une activité exercée directement par une autorité publique (État, collectivité territoriale ou locale) ou sous son contrôle, dans le but de satisfaire un besoin d’intérêt général. Plus largement, l’expression service public désigne aussi l’organisme qui est chargé de la réalisation de ce service. Cela peut être une administration, une collectivité locale, un établissement public ou une entreprise du privée qui s’est vu confier une mission de service public.
C’est la loi qui définit les missions relevant du service public.

Exemples de services publics : le service public d’enseignement, le service public hospitalier, le réseau de transport ou de communication.

Les services publics et les personnes qui y travaillent sont soumis à une stricte neutralité. Ils ne peuvent donc porter aucun signe distinctif (politique, religieux, syndical, philosophique…).

La charte de la laïcité pour les services publics rappelle aux agents publics mais aussi aux usagers des services publics quels sont leurs droits et leurs devoirs à l’égard du principe de laïcité.

Signe ostensible :

« Ostensiblement » désigne le fait d’afficher de façon visible quelque chose que l’on ne cache pas en public pour témoigner d’une appartenance à un groupe ou l’adhésion à certaines idées ou croyances.

Un signe religieux ostensible est un signe (une grande croix par exemple) ou un vêtement (un voile) non discret qui indique de manière très visible l’appartenance religieuse de la personne qui le porte.

Stigmatiser :

Pointer publiquement une personne de manière négative ; porter publiquement un jugement négatif sur une personne, et l’exclure à cause de ce jugement négatif.